
OSTWALL
La Bataille de Kirovograd
Le 7 janvier 1944, les contre-attaques allemandes du III.Pz-Korps d'Hermann Breith empêchent les russes de passer à l'ouest de la rivière Ingul. Mais les troupes d'Ivan Koniev par deux pinces des 7.Gds-Army et 5.Gds.Tank-Army de Pavel Rotmistrov encerclent la ville de Kirovograd qu'ils libèrent le lendemain.
III.Pz-Korps



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1.TankArmy






Levée du blocus de Leningrad
Le 14 Janvier 1944, les armées soviétiques des fronts de Volkhov et de Leningrad lancent des offensives pour repousser les troupes maréchal Georg von Küchler derrière leurs positions près de Oranienbaum, et donc de l'Estonie. Les généraux Ivan Fedyuninsky (2.Shock-Army) et Ivan Maslennikov (42.Army) encaissent la réaction de Felix Steiner commandant le III.SS-Pz-Korps. De plus les 9.LwFeld-Division et 10.LwFeld-Division, appuyées par une unité de chars lourds 502, résistent à toutes les attaques dans la région de Narva.
Les soviétiques lancent les 125.InfanterieDivision et 314.InfanterieDivision aux côtés du 3.Tank-Corps pour essayer de franchir la rive orientale de la Narva.
Parallèlement, la libération de Novgorod par les troupes de la 59.Army du Front Volkhov crée des conditions favorables à la poursuite de l’offensive des troupes soviétiques. Commencé le 8 septembre 1941, le siège de Leningrad fut levé par les Soviétiques le 27 janvier 1944, après 872 jours.
2.Shock-Army







Herresgruppe Nord




III.SS-Pz-Korps




La Poche de Tcherkassy - Korsun
Le 18 janvier 1944, le Heeresgruppe Süd fait retraite jusqu’à la ligne Panther-Wotan, une position défensive le long du Dniepr, en Ukraine. Deux corps d’armées, le XI.AK du général Wilhelm Stemmermann et le XLII.AK du général Theobald Lieb, renforcés par le détachement B de la 8.AOK, occupent un saillant à l’intérieur des lignes soviétiques : ce saillant s’étend sur 100 km, jusqu’au village de Kanev, sur le Dniepr, avec en son centre la ville de Korsun, à l’ouest de Tcherkassy. Le maréchal Georgy Zhukov se rend compte de la possibilité de détruire la 8.AOK d'Otto Wöhler. Il propose à la STAVKA de déployer les 1.UkrainianFront et 2.UkrainianFront afin de constituer deux lignes d’encerclement.
La première est destinée à anéantir les troupes allemandes prises au piège et la deuxième à empêcher que des renforts ne puissent rejoindre les unités encerclées. La menace pourtant pressentie par Erich von Manstein et d’autres officiers ne permet pas d'organiser une force de dégagement suffisante (III.Pz-Korps et XLVII.Pz-Korps) face aux Corps blindés de Katukov. Toutefois les Allemands évitent un Second Stalingrad.
1.TankArmy




Group Stemmermann




Opération Rovno-Loutsk
L’Opération Rovno-Loutsk est lancée le 27 janvier 1944 par le 1.Ukrainian-Front de Nikolai Vatutin contre le XIII.AK de la 4.Pz-AOK d'Erhard Raus. L’offensive est menée par les II. Cavalerie Gds-Corps et III.Cavalerie Gds-Corps dans les marais boisés, et réussit à capturer d’importants centres de communication de Rovno et de Loutsk. L’opération soviétique Rovno-Loutsk immobilise les forces de la 4.Pz-AOK qui pourraient autrement être utilisées dans l’opération de secours de la poche de Korsun-Tcherkassy.
Cavalerie Gds-Corps







XIII.AK






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Bataille de Narva
La Bataille de Narva a pour enjeu la conquête des Pays Baltes. Après la fin du siège de Leningrad en janvier 1944, la STAVKA voit l'occasion de porter la guerre sur les Pays Baltes et d'anéantir le Heeresgruppe Nord. La bataille est également connue sous le nom de bataille des SS européens. La 6.Gds-Army d'Ivan Christyakov et la 2.Shock-Army du général Ivan Fediouninski associées au 3.GdsTank-Corps soutiennent l’essentiel des combats. Les Allemands se défendent grâce au Gruppe Sponheimer, au III.SS-Pz-Korps du général Felix Steiner, et au XXVI.AK du général Anton Grasser. L'offensive débute le 1er février 1944 les Soviétiques parviennent jusque dans les faubourgs de Narva mais sont contre-attaqués par la Schwere Panzer Abteilung 502. Pour contourner l'obstacle, les Soviétiques font débarquer derrière les lignes ennemies deux brigades d'infanterie de marine. Le débarquement est un échec complet.
6.Guard-Army







XXVI.AK







Mereküla landing Opération
L’Opération de débarquement de Mereküla du 14 février 1944 est confiée par le général Léonid Govorov à la 260.Infanterie-brigade de marine. Il s’agit d’une unité d’élite, spécialement entraînée pour un assaut amphibie. Ils sont transportés sur le front de Narva par une unité navale de 26 navires et doivent attaquer depuis le golfe de Finlande, débarquant à plusieurs milles derrière les lignes allemandes, près de la colonie côtière de Mereküla. Le III.SS-Pz-Korps réagit et s’oppose aux plans soviétiques.
III.SS-Pz-Korps







Offensive Staraya Russa-Novorzhev
À la mi-février, les conditions deviennent favorables pour que le 2.Front-Balte prenne l’offensive contre la 16.AOK. En effet, le succès du Front de Leningrad à Pskov et Ostrov a créé une menace sur le flanc gauche et l’arrière des II.AK et X.AK, qui tiennent des positions à Staraya Russa. Le 18 février 1944, afin de percer la ligne « Panther-Wotan-Stellung », la 1.Shock-Army et la 22.Army de Guennadi P.Korotkov commencent l'offensive contre le X.AK, et sans rencontrer trop d’opposition libèrent Staraya Russa.
22.Army







X.AK





Opération Bergwiese - Sibenik
L’Opération Bergwiese est une opération allemande et croate contre les forces partisanes du maréchal Josip Broz Tito. Elle débute le 2 mars 1944 pour les déloger de la péninsule de Primosten au sud de Sibenik (côte dalmate). L’opération débouche sur le retrait des partisans de la péninsule et leur retraite vers la région montagneuse de Mosec.



Vs



Festung Tarnopol
Les combats en Ukraine sont une succession de tentatives d'encerclements. Festung Tarnopol est l'occasion de tester le concept de forteresse. Le II.SS-Pz-Korps (en provenance de France) de Paul Hausser doit soulager la 1.Pz-AOK de Hans-Valentin Hube et les troupes combattant à Tarnopol. Le 10 mars 1944 les 4.GdsTank-Army de Vasily Badanov, 38.Army de Kiril S.Moskalenko et 60.Army d'Ivan D.Chernyakovski avancent autour de la ville défendue par la 359.Infanterie-Division.
4.GdsTank-Army







II.SS-Pz-Korps







La Poche de Kamenets-Podolsky
Depuis le 4 mars 1944, l'ensemble des forces allemandes sont encerclées dans une poche centrée autour de la ville de Kamenets-Podolsky. L'Armée rouge engage la 40.Army de Philipp Zhmashenkodu. Le 15 mars 1944, le III.Pz-Korps d'Hermann Breith regroupe ses forces et tente de s'échapper au nord-ouest de Tarnopol et de faire jonction avec les forces de secours de Paul Hausser qui doivent assurer leur relève. Les Soviétiques de la 4.GdsTank-Army lancent une offensive vers Kamenets-Podolsky.
40.Army







III.Pz-Korps





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La Prise d'Odessa
Les actions de combat 3.Ukrainian-Front pour libérer la ville d’Odessa débutent le 26 mars 1944. Le but de l’opération est de mettre en déroute les 6.AOK et 3.Army (Rum). Pour exploiter le succès initial des 37.Army, 46.Army, 57.Army et 8.GdsArmy, le IV. Cavalerie Gds-Corps d'Issa A.Pliyev et le 23.Tank-Corps font irruption dans les quartiers nord d’Odessa et, après une nuit de combats, libèrent la ville.
IV. Cavalerie Gds-Corps







3.Army (Rum)






