
Gudérian perce à Sedan
FRANCE 40
La Campagne des 18 jours
Au début de ce qui sera la campagne des 18 jours en Belgique, le Fort d'Ében-Émael, réputé imprenable, tombe le 11 mai 1940, après 36 heures de résistance, grâce à l'emploi de charges creuses utilisées par des Fallschirmjäger.
À l'autre extrémité du pays, à Martelange, la division des Chasseurs Ardennais s'oppose à la 7.PanzerDivision de Rommel. Ils résistent, bloquant la masse des blindés qui accomplissent de ce côté la véritable offensive allemande visant le secteur de Sedan.
Eben-Emael



Martelange



La Bataille de Hannut et Gembloux
La Bataille de Hannut et celle de Gembloux sont liées. Les combats débutent le 12 mai 1940 entre la 3.DLM et la 4. PanzerDivision suivie par la 3.PanzerDivision. Le 14 mai 1940, le Corps de Cavalerie Prioux continue sa retraite, talonné par le XVI.AK(mot) de Hoepner. Les Français se replient derrière la ligne Dyle-Namur, par la trouée de Gembloux, comme prévu dans les plans.
XVI.AK(mot)



Corps de Cavalerie



La Percée de Sedan
La région de Sedan se trouve pratiquement à la charnière de deux secteurs de la ligne Maginot, le secteur fortifié de Montmédy à l'est et le secteur défensif des Ardennes au nord-ouest. Le 13 mai 1940, le XIX.AK(mot) de Gudérian s'apprête à franchir la Meuse à Sedan. Les défenses des Français à Sedan sont faibles et négligées. Seule la 55. Infanterie-Division est déployée et la 5.DL de Cavalerie est en réserve. Gudérian passe à l'assaut et balaie la résistance française.
XIX.AK(mot)





10.Corps







La Bataille d'Arras
La Bataille d'Arras est déclenchée le 21 mai 1940 par les armées franco-britanniques. La contre-attaque d'Arras est une tentative alliée de contrecarrer l'avancée allemande qui se dirige vers le nord de la France. Cambrai est tombé ainsi que Saint-Quentin tandis que Péronne est menacé. Le British Expeditionary Force doit effectuer cette contre-attaque blindée à partir pour freiner les allemands sur leurs arrières et sectionner le corridor des panzers de Rommel en coupant leurs lignes de ravitaillement.
British Expeditionary Force







4.AOK







Dunkerque - Opération Dynamo
La Bataille de Dunkerque commence le 20 mai 1940. Pendant cette bataille l'Opération Dynamo permet l'évacuation de Dunkerque de l'armée britannique (incluant les forces canadiennes). Le mouvement de retraite stratégique consiste à la fois dans une opération maritime de rembarquement et dans une opération terrestre de protection de la poche de Dunkerque. Prises en étau par les troupes allemandes, et sous le feu de leur aviation et de leur artillerie, les forces alliées évacuent vers l'Angleterre. Le 24 mai 1940, les avant-gardes de Guderian arrivent près de Dunkerque lorsqu'un Haftbefehl du général von Rundstedt, confirmé par OKH, les stoppe jusqu'au matin du 27 mai 1940. Cela laisse le temps à plusieurs divisions françaises d'assurer la protection de l'embarquement du British Expeditionary Force.
Dunkerque




.png)


La Poche de Lille
La défense de Lille et des environs (Loos, Seclin et Haubourdin) est assurée du 25 au 30 mai 1940 par le général Jean-Baptiste Molinié. Elle permet de faire gagner cinq jours au British Expeditionary Force afin de rembarquer à Dunkerque, concurremment avec les défenses de Boulogne-sur-Mer et de Calais. Les allemands engagent le XXVII.AK fort des 4.PanzerDivision, 5.PanzerDivision et 7.PanzerDivision. La résistance des troupes Nord-Africaines est si forte que les Allemands leur accordent les honneurs.
XXVII.AK







7.Armée

.png)
.png)




La Bataille d'Abbeville
Les éléments de la 2. Infanterie-Division (mot) ont depuis le 21 mai 1940 formé une tête de pont solidement défendue au sud d'Abbeville. Afin de réduire cette tête-de-pont et contrôler les points de passage sur la Somme, le général Altmayer dispose des 2.DLC et 5.DLC et de la 1. Armoured Division (British). La suite des opérations est confiée à la 4.DcR du général de Gaulle. L'attaque débute le 28 mai 1940, au moment où la 57.Infanterie -Division allemande du II.AK prend position à Abbeville.
Groupement de Cavalerie







II.AK



Opération Fall Rot
La seconde phase de la Campagne de France débute le 5 juin 1940, lorsque les forces Allemandes attaquent le dispositif français de la ligne Weygand sur la Somme. Le groupe von Bock engage les français sur la Somme et le groupe von Rundstedt celui sur l'Aisne. Au sud d'Amiens, les troupes disparates du 10.Corps de Pierre Grandsard appartenant à la 10.Armée d’Altmeyer repoussent pendant 4 jours les assauts du XIV.PzKorps du général von Wietersheim.
10.Corps







XIV.AK(mot)







La Bataille de l'Aisne et de la Somme - Rethel
Malgré une résistance acharnée sur l'Aisne et la Somme, le front français s'écroule face à l'attaque du 9 juin 1940 par le Heeresgruppe A de von Rundstedt. Avec quatre (4) Panzer-Divisions et quinze (15) Infanterie-Divisions, les Allemands débordent les quatre (4) divisions françaises (2, 10, 14, 36) et se dirigent vers la Seine et Paris.
Herresgruppe A







23.Corps







Bataille des Alpes
La Bataille des Alpes débute le 10 juin 1940 par la déclaration de guerre de l'Italie. Elle oppose l’Armée des Alpes française, commandée par le général René Olry, aux 1.Armata et 4.Armata italiennes. Après un beau succès sur les contreforts alpins, les français doivent ensuite affronter le XVI.AK(mot) du général Erich Hoepner qui arrive du nord et prend l’offensive dans la vallée du Rhône.
Armée des Alpes







1.Armata







Opération Tiger - Sarre
Le 14 juin 1940, le général Erwin von Witzelben, commandant la 1.AOK lance l’Opération Tiger contre la ligne Maginot en Sarre qui résiste encore. Les Allemands engagent trois ArmeeKorps (XXII – XXIV et XXX) forts de 6 divisions d'infanterie (60 – 76 - 93 – 252 – 258 – 268). Une forte concentration d’artillerie est aussi réunie et la Luftwaffe fournit un appui et favorise la progression avec trois cents bombardiers Stuka et Heinkel pour frapper les défenseurs et surtout leurs batteries d’artillerie. Le 20.Corps du général Hubert résiste un temps en sacrifiant les grenadiers Polonais de la 1.Infanterie-Division.
I.AOK







22.Corps







Opération Kleiner Bär - Marckolsheim
L'Opération Kleiner Bär du 15 juin 1940 est une invasion de la plaine du Rhin par la 7.AOK de Friedrich Dollmann. Les Allemands franchissent en force du fleuve autour de Neuf-Brisach. Cette opération est issue de réflexions entamées début 1940 par le haut-commandement allemand comme complément à l'invasion principale par la Belgique et les Ardennes. L'offensive bute sur les fortifications de la ville de Marckolsheim mais les neuf (9) divisions allemandes traversent le Rhin face à l'équivalent de deux et demi (2,5) divisions françaises du 13.Corps de Georges Misserey, dont une est déjà en train de se replier.
7.AOK







13.Corps







Prise de Colmar
Le 16 juin 1940, les opérations de la 7.AOK contre la ligne Maginot en Alsace se poursuivent. Renforcée par 5 nouvelles divisions (6 – 213 - 218 – 221 – 239) le XXXIII. Armeekorps de Georg Brandt contribue à encercler le 2. Groupe d’Armée d'André Prételat dans la plaine d'Alsace. Les réserves françaises composées des 67.Infanterie-Division et 2.Infanterie-Division Polonaise sont acculées sur la frontière suisse.
XXXIII.AK







8.Armée







Bataille de la Vallée du Rhône - Lyon
Déjà attaquée par les Italiens sur l'arc alpin depuis le 10 juin 1940, l'Armée des Alpes du général René Olry doit redéployer une partie de ses troupes (Groupement Cartier) pour contrer l'invasion allemande du Sud-Est de la France par le XVI.AK(mot) d’Erich Hoepner. Le 17 juin 1940, les Allemands sont à Dijon. Le général Georges Cartier, avec des unités de bric et de broc est chargé de tenir sur trois lignes de défense successives : le Rhône, l'Isère, la Durance. Les Allemands prennent à revers les unités restées dans la ligne Maginot et Lyon est évacué. Le 18 juin 1940, la 4.Panzer-Division d’Ewald von Kleist continue son offensive vers le sud, sur la rive ouest de la Saône. Les soldats du 25.Rgt de Tirailleurs Sénégalais résistent au nord de Lyon. Les Allemands de l’Infanterie-Rgt Grossdeutschland et de la Panzerdivision SS Totenkopf déferlent sur leurs positions et les éliminent. Le 22 juin 1940, l'armistice est signé, mettant fin aux hostilités. Trois divisions de la Wehrmacht se dirigent vers les Alpes afin de porter secours aux Italiens tenus en échec et ainsi faire leur jonction.
XVI.AK(mot)







Groupement Cartier







Invasion du Cotentin - Cherbourg
L'invasion du Cotentin par l'armée allemande a lieu le 16 juin 1940. Alors qu'il se situe dans le Calvados, derrière la Dives, le XV.AK(mot) du général Hermann Hoth qui se compose de deux divisions blindées et d'une division motorisée, reçoit l'ordre de foncer immédiatement sur Cherbourg. Dès le lundi 17 juin 1940, les avant-gardes allemandes sont à Saint-Lô. Les quatre divisions d'infanterie du 16.Corps d'armée française positionnées derrière l'Orne, sont disloquées. Le général Erwin Rommel dirige en personne les opérations de la 7.Panzer-Division et le mercredi 19 juin 1940, des prisonniers français sont dépêchés vers les lignes françaises, demandant une reddition de Cherbourg sans conditions.
XV.AK(mot)







16.Corps

.png)




